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28/09/2010 : Communiqué de presse du Syndiacrt des Energies Renouvelables (SER)*
Publication d'une étude sur les enjeux du raccordement de l'électricité solaire photovoltaïque
Dans un contexte de révision
drastique des tarifs photovoltaïques et des mesures fiscales qui encourageaient
jusqu'alors son développement, une disposition, visant à faire
payer l'intégralité du coût du branchement et de l’extension
aux producteurs d'énergies renouvelables, est à l'étude
dans le cadre du projet de loi NOME.
Ces discussions ont été entamées à la suite
de déclarations d'ERDF concernant l'impact financier du raccordement
des installations photovoltaïques et les risques que cette forme de
production d'électricité serait susceptible de faire courir
au réseau électrique : « Est-il bien légitime
que le distributeur supporte l'essentiel du coût de raccordement des
producteurs d'énergies renouvelables, et la totalité du coût
de renforcement du réseau rendu indispensable par ces nouveaux modes
de production (...)** ? » s'interroge ERDF, en ajoutant que ces
raccordements lui coûteraient 10,2 milliards d'euros de 2010 à
2020.
Soucieux de vérifier la réalité des chiffres et inquiet
des montants annoncés par ERDF, SER-SOLER a lancé une étude
sur les enjeux du raccordement de l'électricité photovoltaïque.
Cette étude démontre que leur coût est 10 fois inférieur
à celui évalué par ERDF.
Dans la période difficile que traverse actuellement la profession
solaire photovoltaïque, avec deux baisses consécutives du tarif
d'achat et une réduction annoncée du crédit d'impôt
pour les particuliers, faire peser l'intégralité du coût
de raccordement sur le producteur serait percu comme une attaque en règle
contre le développement de la filière photovoltaïque
française. Si cette disposition était adoptée, cela
reviendrait par exemple à augmenter le coût de raccordement
de plus de 600 € pour une installation chez un particulier.
Par ailleurs, plusieurs articles de presse se font écho des inquiétudes
d'ERDF relatives aux risques de coupures d'électricité qu'engendrerait
un trop grand nombre d'installations photovoltaïques dans une même
région. L'étude commanditée par le SER s'est également
penchée sur cette question : il s'avère que l'électricité
photovoltaïque peut, au contraire, apporter une contribution de qualité
au réseau de distribution.
L'étude menée par le cabinet Fractal 1.0 pour le compte de
SER-SOLER est disponible
sur le site du SER.
Contact presse : Waël ELAMINE, (wael.elamine@enr.fr)
01 48 78 05 60
* : Le Syndicat des énergies renouvelables regroupe plus de 500 adhérents,
représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros
et plus de 80 000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle
qui regroupe les industriels de l’ensemble des filières énergies
renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien (FEE),
énergies marines, géothermie, hydroélectricité,
pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique
et thermodynamique.
SOLER compte 265 membres, actifs dans toutes les régions de France
et intervenant sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière
photovoltaïque.
* : Les producteurs d'énergies renouvelables
tiennent à rappeler qu'ils contribuent à hauteur de 60 % au
coût de raccordement de leurs installations
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