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le 06/12/2011 : Communiqué de presse de l'ADELFA
http://www.adelfa.org/

LA SECURITE NUCLEAIRE EN QUESTIONS

Dans La Voix du Nord du 5 décembre, dans un article traitant de l’avenir de la centrale nucléaire de Gravelines, le directeur de cet établissement et le maire de Gravelines, par ailleurs président de la CLI, déclarent en des termes comparables que la durée de vie d’un réacteur est de 60 ans….
Il s’agit-là d’une affirmation non-fondée. A l’origine, faut-il le rappeler, la durée de vie annoncée pour les réacteurs était de 30 ans. Par ailleurs et surtout, la règle applicable en France est que l’autorisation d’exploiter est donnée ou refusée tous les dix ans au terme de la visite décennale obligatoire. La décision relève alors exclusivement, au cas par cas et en fonction des résultats de la visite, de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Donc ni d’EDF, ni des élus.
Lorsqu’on sait qu’actuellement la visite décennale des 30 ans (VD3) du réacteur n°1 entamée fin juillet n’a toujours pas abouti pour un problème non-résolu de microfissure, que les contrôles de sûreté post-Fukushima opérés par l’ASN ont pointé du doigt d’importantes insuffisances des systèmes de sauvegarde du site, on peut légitimement se poser la question de savoir quel serait l’état de santé de la centrale 30 ans plus tard. Le vieillissement des installations est déjà d’actualité et cuves et enceintes de confinement ne peuvent pas être remplacées.
L’acharnement thérapeutique n’est pas un gage de survie, ni de sécurité. Pas davantage que la présence permanente d’une escouade de gendarmes sur un site nucléaire n’offre la garantie de l’inviolabilité des installations. Merci à Greenpeace d’en avoir fait à nouveau la démonstration.

 

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