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le 22/01/2012 : communiqué de presse de l'ADELFA : http://www.adelfa.org/

REACTEUR N°1 de GRAVELINES : UN REDEMARRAGE A LA HUSSARDE

Si l’on se réfère aux propos toujours aussi arrogants de M. Quilichini, directeur de la centrale nucléaire de Gravelines repris dans La Voix du Nord de ce dimanche 12 janvier, la gestion de la fissuration d’une « tuyauterie » sous la cuve du réacteur n°1 a été tout à fait satisfaisante. Le réacteur peut redémarrer puisque, dit-il, « il est sûr .» La réparation définitive peut être reportée à « un prochain arrêt de tranche. » (sic !).

S’il en est ainsi, on est en droit de se demander pour quelle raison, alors qu’elle avait été entamée dans les derniers jours de juillet 2011, cette visite décennale qui aurait dû durer 3 mois a été prolongée de 4 à 5 mois. Il aurait été intéressant d’ailleurs de savoir quels coûts réels cette immobilisation forcée a entraînés et par qui ils seront supportés.

Par ailleurs, la non-intervention sur la pénétration « avant un prochain arrêt de tranche » ne nous apparaît pas militer dans le sens « du bon niveau de sûreté » mis en avant par la direction. Il est pour le moins incohérent que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), après avoir longtemps fait obstacle au redémarrage du réacteur, octroie désormais son feu vert sans qu’il ait été procédé à la moindre réparation. On se situe dans la logique « Fessenheim » : l’ASN pointe des risques non-négligeables en matière de sûreté, dit qu’il faut y remédier, mais autorise la remise en marche des installations pour une décennie. Comprenne qui pourra !

 

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