Bulletin
trimestriel |
Machines à vapeur, nucléaire, photovoltaïque et chaleur solaire
rédaction Alain Vaillant
Depuis 500.000 ans que l’homme a appris à maîtriser le feu, il l’utilise pour se chauffer, cuire ses aliments et depuis quelques centaines d’années pour remplacer les animaux domestiques dans la production d’énergie mécanique. Depuis quelques dizaines d’années on sait en faire de l’électricité. Et demain ?
1) Au 19ème siècle :
Dans les machines à vapeur on chauffe de l’eau pour produire de
la vapeur sous pression. Cette vapeur pousse un piston qui, par un embiellage,
entraîne en rotation un volant en fonte. A partir du mouvement de ce volant,
on sait actionner diverses machines qui contribuent à révolutionner
les domaines de l’activité humaine qui utilisent un travail mécanique.
machine à vapeur automobile qui, dans l'agriculture
a permis de mécaniser le battage du blé (fin du 19ème siècle)
A partir de cette époque, un schéma mental, fondamental, pour des génération d’ingénieurs est mis en place :
chauffage > vapeur d’eau > mouvement
Le chauffage de l’eau, qui était assuré initialement par
du bois, a été remplacé petit à petit par du charbon.
Le rendement énergétique de ces machines à vapeur devait
avoisiner 10%. Mais leur disponibilité, leurs capacités de production
très souples (possibilité de fonctionnement nuit et jour, concentration
de production dans un bâtiment de l’usine, puis distribution de
l’énergie mécanique …) leur ont assuré un développement
rapide
Par ailleurs, Carnot et la thermodynamique nous ont appris depuis le début
du 19ème siècle que le rendement d’un moteur thermique ne
peut pas dépasser 1/3. Ce n’était pas gênant : les
sources d’énergie paraissaient inépuisables et les 2/3 restants
étaient le plus souvent « abandonnés » dans l’eau
ou l’air voisins sous forme de chaleur.
2) Au 20ème siècle :
Des hydrocarbures, dont on maîtrise l’usage, dans les moteurs à
explosion produisent directement de l’énergie mécanique.
Mais la présence de charbon dans les sous-sols (français, britannique,
…), un souci d’économies et d’indépendance font
durer le schéma chaleur-vapeur-mouvement.
Une autre forme d’énergie beaucoup plus facile à utiliser
se développe considérablement : l’électricité.
On sait la produire à partir d’énergie mécanique
et donc le schéma s’enrichit :
chauffage > vapeur d’eau > mouvement> électricité
Parallèlement, on utilise mieux la vapeur sous pression dans des turbines dont la rotation entraîne directement la génératrice électrique.
coupe d'une turbine à vapeur d'une puissance
de 1000.000 Kw (1950)
A la fin du 20ème siècle, avec la cogénération
(où l’on produit et utilise simultanément de la chaleur
et de l’électricité) on utilise l’énergie calorifique
habituellement perdue à hauteur de 65%, ce qui limite la perte globale
à 20%.
Les bombes atomiques qui explosent, depuis le milieu du 20ème siècle,
en dégageant énormément de chaleur donnent aux ingénieurs
le désir d’en produire de l’électricité. C’est
ce qu’ils font dans les centrales nucléaires que nous connaissons
qui ne sont donc que d’énorme machines à vapeur où
le coté nucléaire n’intervient qu’au niveau «
chauffage » dans le sacro saint schéma
chauffage à vapeur d’eau à mouvement à électricité
La différence avec ce qui se faisait au 19ème siècle se
situe à 3 niveaux :
· Le chauffage est extrêmement dangereux à cause de la radioactivité
en cours d’exploitation et dans les « scories » de ces «
chaudières »
· Les quantités d’énergie produite sont considérables
(par rapport au siècle précédent)
· La production est très fortement centralisée. Elle nécessite
une technologie sophistiquée et une distribution « lourde ».
Ce qui est commun avec le 19ème siècle, c’est que les 2/3
de la chaleur produite est dispersée dans l’eau ou dans l’air,
mais là aussi en quantités considérables
A son époque, le projet « super phénix » était
aussi une machine à vapeur où les transferts de chaleur par du
sodium liquide augmentaient encore les risques
3) Années 2000 :
Les réacteurs nucléaires de la première génération
(années 1970 et suivantes) arrivent en fin de vie et nos gouvernants
et leurs financiers « proposent » leur remplacement par une nouvelle
génération de réacteurs nucléaires « EPR »
(la décision finale de réalisation a été prise avant
la fin des débats publics mis en place au nom de la démocratie
!). Bien entendu, ce sont des ensembles industriels où l’on va
encore chauffer dangereusement de l’eau pour faire de la vapeur . . .
Dans le projet « ITER » où nos ingénieurs vont essayer
de réaliser les réactions thermonucléaires qui se produisent
dans le soleil (les réalisations industrielles sont prévues par
les optimistes dans 50 ans), c’est toujours le même schéma
de production d’énergie, avec la même chaleur excédentaire
et, au moins, les mêmes dangers:
chauffage > vapeur d’eau > mouvement> électricité
Ce rapprochement du nucléaire et du soleil mérite que l’on s’y arrête
4) L’énergie solaire :
Beaucoup d’habitants du Nord Pas de Calais sont convaincus que leur région
est grise, pluvieuse et que l’on manque de soleil.
Et pourtant !
Quand on regarde la carte solaire de la France on constate qu’il arrive,
dans le nord, au niveau du sol, environ 3KWh/m²/jour d’énergie
solaire. C’est plus que la moitié de ce qui arrive, dans les mêmes
conditions, dans le sud de la France métropolitaine.
carte d’ensoleillement en KWh/jour/m² au niveau
du sol. Source : Tecsol (1)
Vous êtes déjà en train de regarder le
bas de la carte avec envie : cela ne sert à rien, voyons plutôt
ce que l’on peut faire avec le soleil chez nous !
Comparons d’abord l’énergie solaire que l’on reçoit
en Nord Pas de Calais avec l’énergie électrique produite
par la centrale nucléaire de Gravelines (qui, avec ses 6 réacteurs,
est la plus « grosse » en Europe). Celle-ci, en 2004(2) a produit
3,86*10.000.000.000.000 Wh d’électricité. La même
année, sur les 12.414 Km² de la région, il est arrivé
1360*10.000.000.000.000 Wh (en prenant une moyenne d’ensoleillement de
3 KWh/m²/jour). Globalement, en un an, il arrive sur notre région
352 fois plus d’énergie solaire que d’électricité
produite en même temps à Gravelines ! Pratiquement, toute
l’énergie électrique produite à Gravelines durant
un an est équivalente à l’énergie solaire qui arrive
sur la région en une journée moyenne (24 heures y compris
la nuit)!
Cela signifie que notre planète baigne dans un flux d’énergie
solaire considérable !
Le même calcul peut être fait à l’échelle de
la France en prenant comme base un ensoleillement moyen de 3,6KWh/m²/jour
et la production d’électricité d’origine nucléaire
de 2004 (2), soit 4,25*100.000.000.000.000 Wh. On constate alors que
toute l’électricité nucléaire produite cette année
là permettrait de « remplacer » le soleil, sur la France,
pendant à peine ¼ d’heure d’ensoleillement moyen !!
Avec le projet ITER nos « spécialistes officiels » de l’énergie
espèrent imiter le soleil en tournant le dos à l’énergie
du soleil qui nous inonde tous les jours !. On mesure ici le délire énergétique
de notre société.
5) Notre culture de l’énergie
:
Il y a 50 ans, l’énergie c’était « le marchand
de charbon » et les images correspondantes : la couleur noire, les mineurs,
la silicose, les terrils,… . Le pétrole avait déjà
sa place mais surtout pour les déplacements (qui étaient parcimonieux
en comparaison de ce qui se pratique en 2006).
Ensuite, LA source d’énergie a été le pétrole
avec lui aussi ses images : une huile noire, des champs de pétrole avec
leurs pompes qui tournent au Texas, l’Algérie, l’OPEP, la
crise du pétrole en 74, la pollution de la mer, les oiseaux « mazoutés
», des guerres, … . Le pétrole a remplacé le charbon
pour se chauffer, il « permet » de se déplacer vite et loin.
Dans les années 70 le nucléaire s’est installé en
France comme source d’énergie, dite « moderne » par
ses partisans, et son cortège d’images : Pierre et Marie Curie,
l’opposition à la construction de Gravelines, Plogoff, Tchernobyl,
des montagnes de déchets radioactifs, ….
A cause des productions centralisées, la distribution de l’énergie
(charbon, pétrole, gaz, électricité …) est elle même
consommatrice d’énergie et d’espace.
Pour nous, l’énergie c’est quelque chose de plus en plus difficile à produire. On l’achète de plus en plus cher et de nombreux français pensent (ou tout au moins on les y pousse) que le nucléaire, « c’est sale » mais que, pour le confort énergétique on ne peut s’en passer. En comparaison avec l’énergie solaire qui est libre, gratuite, abondante et distribuée partout, on nous a enfermés dans un système de consommation centralisé et de plus en plus dangereux.. Des banquiers et des politiciens tirent les ficelles … et l’argent de nos poches au mépris de notre sécurité.
6) Le soleil :
Le charbon, le pétrole et le gaz naturel de notre sous sol c’est
de l’ « énergie solaire » concentrée puis stockée
il y a 250 millions d’années (au carbonifère).
La vie végétale et animale ne sauraient se passer longtemps du
soleil (privez de soleil une surface de gazon durant 1 mois, puis allez voir
…)
Il est grand temps de faire moins de vapeur et de se mettre à penser que : ENERGIE = SOLEIL
>> en 2011, une revue de Nord Nature Environnement a été conscrée entièrement à l'énergie solaire
7) Chauffer de l’eau au soleil
:
Le chauffe eau solaire qui produit de l’eau chaude sanitaire est un objet
de technologie simple dont la conception et l’installation relèvent
essentiellement de la plomberie (avec un peu d’automatismes pour actionner
la pompe du circulateur d’eau).
Dans notre région, les spécialistes estiment le temps de retour
de l’investissement à une douzaine d’années.
Ce que l’on oublie de dire, c’est que dans la production d’eau
chaude sanitaire habituelle, l’investissement (sous forme d’achat
de « cumulus », de chauffe eau mural, de complément d’une
chaudière de chauffage) n’a pas de temps de retour car on doit,
après, payer toute l’énergie que l’on va utiliser
: c’est de l’argent perdu ! On ne récupère jamais
l’argent qui a servi à acheter le « cumulus », …
Avec un chauffe eau solaire, on a dès le départ l’espoir
de récupérer son investissement et ensuite de faire du bénéfice
!
Il est à noter que lorsque le prix de l’énergie (pétrole,
gaz, …) augmente de 10%, le temps de retour de l’investissement
« chauffe eau solaire » diminue automatiquement de 10%
4,4m² de capteurs de chauffe eau solaire familial
En plus, la production d’eau chaude par un chauffe eau solaire ne contribue pas du tout à l’effet de serre
8) Produire de l’électricité au soleil
:
On sait maintenant fabriquer de l’électricité
directement à partir du soleil à l’aide de cellules
photovoltaïques qui ont un rendement supérieur à
10% (aux environs de 15%). Cela permet, par exemple, avec 30m² de panneaux
photovoltaïques de produire la quantité d’électricité
consommée par une famille française de 4 personnes.
"petite maison photovoltaïque dans la prairie"
à Merville (nord) avec ses 10m² de tuiles photovoltaïques
Pour avoir un ordre de grandeur du « gisement »
d’électricité d’origine photovoltaïque, on peut
faire une estimation de la quantité d’électricité
qui serait produite, par an et en France métropolitaine, si on couvrait
les trois quart des toitures de tous les bâtiments de panneaux photovoltaïques
(en ne mettant pas de panneaux photovoltaïques sur les toitures orientées
au nord, on supprime un investissement peu rentable):
Données :
· superficie bâtie en 2003 : 11.100 km² (3).
· soleil reçu par m² et par jour en moyenne en France : 3,6
KWh
· rendement des cellules photvoltaïques 15%
La production électrique correspondante en 1 an : 2*1.000.000.000.000.000
Wh
Par ailleurs, durant l’année 2004, la consommation électrique
des ménages a été de 1,8*100.000.000.000.000 Wh (4).
Cela signifie pratiquement que si on couvre toutes les toitures en France
métropolitaine avec des panneaux photovoltaïques, on produirait
une quantité d’électricité plus de 10 fois supérieure
à celle consommée par tous les ménages de France métropolitaine
!.
Si on ramène cela à l’échelle du Nord Pas de Calais
:
· la population 59-62 représente 6,8% de la population nationale
· la surface bâtie en 59-62 représente 5,3% de la surface
bâtie nationale (3)
L’ordre de grandeur est le même.
Dans notre région, avec les données économiques de 2004 (coût de l’installation, subventions, …)les spécialistes estiment le temps de retour de l’investissement à une grosse quinzaine d’années. Pour ce qui est de « la petite maison photovoltaïque dans la prairie » photographiée ci dessus , après 1 an et demi de fonctionnement, les prévisions de production ont été dépassées de 13% … et donc, le temps de retour de l’investissement a diminué de 13%.
Installation photovoltaïque à Bailleul
(nord) : 30m² produisent la consommation du couple y habitant
Certains accusent parfois les « écolos » de prôner le retour à la bougie, mais en faisant la promotion du photovoltaïque nous sommes en plein 21ème siècle alors que les tenants du nucléaire en sont encore à la machine à vapeur du 19ème siècle . . . où l’on s’éclairait à la bougie et au gaz !
la toiture photovoltaïque assure le fonctionnement du
phare de "La Pointe des Poulains" à Belle Ile en mer
9) Objections au photovoltaïque
:
Contres arguments souvent entendus et amorces de réponses
· « oui mais, vous produisez le jour et vous consommez surtout
le soir ».
Ce n’est pas tout à fait exact (lave linge, lave vaisselle, …).
De plus, en France, à cause des usines, bureaux, lieux où l’on
étudie …, la consommation électrique est plus importante
le jour que la nuit et donc, mutualiser sa production électrique d’origine
photovoltaïque en la vendant à EDF (par exemple) concours à
satisfaire des besoins réels. Donc on pourrait grâce à cela
diminuer notablement le nombre de réacteurs nucléaires en service.
· « oui mais c’est possible parce que c’est fortement
subventionné et que EDF est obligé d’acheter l’électricité
ainsi produite beaucoup plus cher qu’il ne nous vends cette même
électricité »
Le prix que l’on nous fait payer l’électricité est
complètement artificiel : le nucléaire a eu depuis des dizaines
d’années des subventions considérables à travers
le financement du CEA (organe militaire et civil ). De plus, le démantèlement
des centrales nucléaires a un coût qui, actuellement, a été
très sous estimé (5). Il n’est pas possible à l’heure
actuelle de connaître le vrai prix de revient de l’électricité
d’origine nucléaire. Il n’y a donc pas de scrupule à
recevoir une subvention pour installer chez sois des panneaux photovoltaïques
· « Votre production est très aléatoire et donc
il faudrait maintenir exactement le même parc électronucléaire
que l’actuel pour les périodes sans soleil! »
C’est vrai que la production photovoltaïque est en partie aléatoire.
Mais, bien que, le mois de mai que l’on vient de vivre en 2006 a été
particulièrement pluvieux et couvert, j’ai produit seulement 18%
de moins qu’en mai 2005 (resp 115 KWh et 94 KWh pour mes 10 m² de
panneaux photovoltaïques)
10) Pour mettre en pratique :
+ le chauffe eau solaire dont les capteurs ont été
photographiés est décrit en détail sur le site internet
de Nord Nature à l’adresse :
http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_e4.htm
+ l’installation photovoltaïque dont les tuiles
solaires ont été photographiées (visibles ci-dessus) est
décrite en détail sur le site internet de Nord Nature : http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_e2.htm
+ si vous n’utilisez pas internet, vous pouvez consulter les « documents
papier » extrait du site internet, et décrivant les 2 installations,
au secrétariat de Nord Nature.
+ Des Points Info Energie ont été mis en place, par l’ADEME(6),
dans toute la France. Vous pouvez y trouver des conseils pertinents sur les
installations d’énergies renouvelables, les économies d’énergie,
les aides à l’investissement, … Dans la région, on
en trouve à Lille, Arras, Dunkerque, Béthune, …La liste
complète est sur le site de l’ADEME : http://www.ademe.fr/; mais
vous pouvez également obtenir cette liste auprès du Point Info
Energie de la MNE(7) de Lille
Lexique :
- le préfixe Kilo, représenté par le symbole K, signifie
Mille ou encore 103
- le préfixe Téra, représenté par le symbole T,
signifie Billon ou encore 1012
- le kilowatt heure, représenté par le symbole KWh (c’est
sensiblement la quantité d’énergie consommée lorsque
l’on repasse du linge durant une heure)
- temps de retour d’un investissement : c’est le temps durant lequel
les économies réalisées vont rembourser totalement l’investissement
initial
Sources d’informations :
(1) société TECSOL, 105 avenue Alfred Kastler, BP 90434 66004
Perpignan cedex. Site http://www.tecsol.fr/
(2) « Les centrales nucléaires dans le monde », édition
2005. Edité par le Commissariat à l’Energie Atomique
(3) source : base de données EIDER de l’IFEN (Institut Français
de l’Environnement)
(4) source : Eurostat, http://europa.eu.int/comm/eurostat/.
(5) le rapport Cour des Comptes de janvier 2005 intitulé « Le démantèlement
des installations nucléaires et la gestion des déchets radioactifs
» stigmatise la sous estimation très forte du coût annoncé
par EDF. Ce rapport peut être consulté à l’adresse
: www.nord-nature.org/environnement/energie/rapport_nucleaire_cour_des_comptes_2005.pdf
(1,3Mo)
(6) ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie
(7) MNE de Lille : Maison de la Nature et de l’Environnement, 23 rue Gosselet,
59000 Lille
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Notes d'actualisation, janvier 2009 :
+ en 2007, la consommation d'électricité en France métropolitaine
a été de 480 TWh (1). Sur les 12.000 km² de surfaces qui
y sont bâties, des panneaux photovoltaïques ayant un rendement de
12% produiraient, en 1 an, 1857 TWh d'électricité.
+ le soleil arrivant sur les routes et parkings est aussi une énergie
gaspillée. Leur superficie, dans l'hexagone est de 17242 km²(2).
Cette quantité d'énergie convertie en électricité
photovoltaïque est tout aussi considérable
Sources :
(1) Statistiques énergétiques en France, Juin 2008, publiées
par RTE : http://www.rte-france.com/
(2) source : base de données EIDER de l’IFEN (Institut Français
de l’Environnement)
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Note d'actualisation, avril 2011 :
Nord Nature Environnement a publié en mars 2011 une revue entièrement
consacré à l'énergie solaire : "Le Soleil,
notre énergie". Un site internet a été créé
à cette occasion, il permet d'acheter cette revue ou de la télécharger
gratuitement : http://www.soleil-energie.eu/
Fédération Nord Nature, 23 rue Gosselet, 59000 LILLE - Tel 03.20.88.49.33 - mail : secretariat@nord-nature.org