Article de Alain Vaillant
Partout dans les médias on les nomme
« biocarburants », mais les 3 lettres B,I,O situés en tête
ne signifient nullement qu’ils sont issus de l’agriculture biologique.
Bien au contraire, ces carburants sont et seront issus de l’agriculture
la plus conventionnelle (avec engrais chimiques, pesticides, OGM …éventuellement
non autorisés pour les cultures alimentaires) et le préfixe «
bio » est seulement une récupération publicitaire du Label
Bio qui est en passe de devenir un signe de qualité dans l’opinion
publique. Je les appellerai donc agrocarburants dans la suite de cet article.
Remarque préliminaire : les médias nous abreuvent de perspectives merveilleuses à partir de résultats obtenus en laboratoires ( où même simplement de financements d’études et d’espérance des chercheurs). Cela permet d’endormir les scrupules que l’on pourrait avoir à gaspiller de l’énergie … . Dans cet article, les chiffres cités correspondent à des produits actuellement dans le commerce et donc présentant une certaine fiabilité. Les exceptions seront soigneusement précisées
1) C’est quoi les agrocarburants
?
Ce sont des carburants, prévus pour être utilisés dans les
transports, et qui sont (pour l’essentiel) produits directement ou indirectement
à partir de l’agriculture.
On en distingue 3 types.
1.1) les huiles :
extraites de plantes oléagineuses comme le colza, le tournesol, elles
sont obtenues par pressage et, après décantation-filtration, elles
sont directement utilisables dans les moteurs diesels « simples »
(c.a.d. pas trop sophistiqués, ou encore des moteurs assez anciens).
C’est ce que l’on appelle l’huile brute. Son seul inconvénient,
c’est qu’elle fige à basse température. Cette huile
peut être incorporée à 30% dans le gazole sans problème
Ces huiles peuvent être transformées dans des usines en Diester
(encore appelé biodiesel). Ce biodiésel ne « gèle
» pas aux températures courantes.
1.2) les alcools :
ils sont obtenus par fermentation des sucres contenus dans la betterave, le
blé, le maïs, …. Il faut fabriquer l’alcool, puis le
distiller et enfin le rendre pur avant de l’utiliser dans un moteur (type
moteur à essence)
1.3) les gaz de fermentation :
en faisant fermenter en l’absence d’air (c’est à dire
dans des cuves fermées) des matières organiques, on obtient un
gaz qui contient du méthane (et en moindre quantités : CO2,SO2,
NH4, …) appelé biogaz.
2) Les avantages annoncés
2.1) diminuer la production de CO2
Un des moyens de lutter contre l’effet de serre est de diminuer fortement
la source la plus importante de gaz à effet de serre. En France, ce sont
les transports qui sont donc visés. On sait produire à partir
de plantes du carburant qui peut remplacer le gazole et l’essence. Globalement,
le CO2 produit par la combustion de ces carburants est absorbé par la
croissance des plantes qui poussent au même endroit l’année
suivante.
2.2) préparer la fin du pétrole
Cette fin annoncée vers 2050 sera précédée d’une
augmentation de son prix. Cette augmentation sera d’autant plus importante
(et difficile à supporter) que nous n’aurons pas anticipé
cette fin d’une époque à « énergie facile ».
Les promoteurs des agrocarburants pensent y trouver LA solution de remplacement
du pétrole
2.3) effets secondaires attendus
+ création d’emplois : le « plan Villepin » prévoyait
la création de 24.000 emplois d’ici 2010 en remplaçant 7%
des carburants d’origine fossile par des agrocarburants.
+ débouchés nouveaux pour nos produits agricoles
+ diminution de l’importation de soja (5,4 millions de tonnes par an,
actuellement). Ces tourteaux de soja seraient remplacés par des coproduits
de la fabrication d’éthanol et de diester
3) L’efficacité énergétique
:
C’est le rapport entre l’énergie obtenue et l’énergie
qu’il a fallu mettre en œuvre pour l’obtenir. Par exemple,
si pour obtenir 5l de carburant il a fallu en consommer 2l directement (le tracteur
dans les champs) ou indirectement (pour produire les engrais, pesticides, …),
l’efficacité énergétique est de 5/2 = 2,5.
Les résultats suivant sont extraits d'une étude publiée
en 2006 par Patrick Sadones pour l’association Energie Durable en Normandie
(EDEN)(1). Elle concerne les productions possibles en France métropolitaine
Agrocarburant Efficacité énergétique tenant
compte de l’utilisation en alimentation animale des coproduits
Ethanol de blé : 1,43
Ethanol de maïs : 0,98
Ethanol de betterave : 1,31
Huile brute de colza : 3,80
Ester méthylique d’huile de colza (Diester) : 2,19
A l’exception de l’huile végétale brute de colza,
tous ces produits nécessitent, pour leur élaboration, un passage
dans une usine spécialisée. Ces usines sont d’autant plus
rentables que leur taille est importante ; mais alors, il faut transporter les
matières premières et les coproduits sur des distances plus grandes…
ce qui diminue la rentabilité.
A l’évidence, l’éthanol de maïs est à
proscrire absolument. Les éthanols aurait une meilleure efficacité
énergétique si les résidus de culture (collets et feuilles
de betterave, …) étaient méthanisés (biogaz) (2).
Ce n’est pas à l’ordre du jour des projets en cours.
Par contre, l’huile végétale brute qui est la plus intéressante
sur le plan énergétique est aussi la plus simple à produire
: les graines de colza récoltées sont pressées puis l’huile
obtenue est décantée et filtrée.
Cette analyse d’origine associative est globalement confirmée par
Michel Griffon responsable du département agriculture et développement
durable de l’Agence Nationale de la Recherche : « il serait
économiquement absurde de consacrer beaucoup d’énergie à
travers l’usage intensif d’engrais pour produire de l’énergie.
En effet, les engrais azotés sont essentiellement issus du gaz naturel,
dont les prix vont augmenter. Les phosphates sont des roches fossiles et leur
mise à disposition dans les exploitations agricoles représente
un coût important de transport »(3)
Jusqu’à présent, la fabrication du méthane par fermentation anaérobie (biogaz)n’a pas été développée à grande échelle avec comme objectif la production de carburant. Donc l’efficacité énergétique de ce procédé est mal connue. Par contre, cette technique est fondamentale pour le traitement des « déchets verts ». Par exemple, à Amiens, 85000 T/an de déchets ménagers résiduels sont traités selon le procédé Valorga(en fonctionnement depuis 1988). Autre exemple : la ville de Lille, à Marquette, traite les boues d’une station d’épuration des eaux usées et utilise le méthane produit pour les autobus urbains. Cette méthode est en cours de développement à grande échelle via le projet BiogasMax(4) au niveau de Lille Métropole Communauté Urbaine
A titre de comparaison, l’efficacité énergétique des panneaux photovoltaïques (c.a.d. produisant de l’électricité à partir du soleil) est de 10 car leur durée de vie est de 25 ans et il mettent 2,5 ans à produire la quantité d’énergie qui a été nécessaire à leur fabrication(5)
4) La diminution de production de CO2 par les transports
Par rapport au problème de changement climatique, il est important de
savoir la quantité de CO2 ( ou son équivalent en termes de contribution
à l’effet de serre) émise lors de la fabrication et de l’utilisation
des agrocarburants (en prenant en compte la valorisation des sous produits)
comparativement à l’utilisation de carburants fossiles.
Là encore, l’étude de Patrick Sadones1 (déjà
citée page 2) donne les résultats :
4.1) pour les agrocarburants remplaçant l’essence :
4.2) pour les agrocarburants remplaçant le gazole :
Là encore, c’est l’huile brute de colza qui est la plus performante au regard des objectifs annoncés
5) les surfaces utilisées
5.1) avec les agrocarburants, la France serait-elle
autonome ?
Avec le meilleur produit (huile brute de colza), il faudrait 20 millions d’hectares
de terres cultivées pour assurer nos déplacements au même
rythme qu’actuellement. Or la France dispose de 15 millions d’hectares
de terres cultivables. Donc, cela n’a pas de sens. : il faut d’abord
manger !!
5.2) la sécurité alimentaire :
Et si, à moyen terme, la situation internationale se trouble au point
que l’approvisionnement en pétrole ne soit plus possible, notre
agriculture peut-elle nous nourrir ?
Le retour à l’énergie animale (bien qu’ayant été
fondamentale dans notre histoire) n’est pas possible à cause du
temps nécessaire pour reconstituer un parc de chevaux de trait suffisant.
Par contre, pour fabriquer la quantité suffisante d’huile brute
pour alimenter les machines agricoles d’une exploitation, il suffit de
consacrer 10% de sa surface à la culture du colza (ou tournesol)(6) .
Cela est possible : la sécurité alimentaire est assurée.
Mais cela se ferait dans le cadre d’une agriculture sans intrants (c’est
à dire apports extérieurs) provenant de l‘industrie chimique
gourmands en énergie (dont le pétrole)
5.3) surfaces utilisées pour récupérer l’énergie
solaire :
Notre source d’énergie fondamentale étant le soleil (pétrole
et gaz naturel sont de l’énergie solaire stockée depuis
150 millions d’années, au carbonifère ) et les agrocarburants
étant manifestement insuffisant pour satisfaire nos besoins actuels en
carburant, on peut essayer de regarder s’il est possible de trouver des
procédés plus efficaces par rapport à la surface utilisée
et voir la forme de l’énergie obtenue.
La récupération directe de l’énergie solaire peut
se faire de 3 façons :
+ la biomasse (dont les agrocarburants) : on récupère moins de
1% de l’énergie solaire qui arrive au sol. Il est à noter
que la photosynthèse qui est le centre de cette « récupération
» a comme fonction essentielle de permettre la vie végétale
et animale … et donc la nôtre ! L’aspect énergétique
est tout à fait secondaire
+ les cellules photo électriques : le rendement des panneaux photovoltaïques,
actuellement commercialisés, est d’environ 15%
+ les panneaux solaires thermiques : l’énergie solaire est récupérée
sous forme de chaleur avec un rendement de 40% pour les produits du commerce
En termes d’occupation de surface et de forme d’énergie facilement
convertible, la fabrication d’électricité par des panneaux
photovoltaïques et des éoliennes (où l’on récupère
de l’énergie solaire qui a chauffé l’air éventuellement
ailleurs) semble la meilleure solution.
Reste le problème du stockage et du transport de cette énergie.
Une piste de recherche dans ce domaine a déjà été
amorcée par l’entreprise lilloise « H2 Développement
»(7) . Cette méthode consiste à utiliser l’électricité
pour séparer l’hydrogène et l’oxygène de l’eau
par électrolyse, puis compresser l’hydrogène pour le rendre
liquide (c’est à dire transportable dans des bouteilles en acier)
et enfin utiliser cet hydrogène dans un moteur à explosion (type
moteur à essence). Cette société a réalisé
la conversion d’un véhicule à essence en véhicule
à hydrogène (et rencontré l’opposition d’un
constructeur automobile français). L’électricité
utilisée au départ étant produite par des éoliennes,
l’ensemble du procédé ne produit que des traces de CO2 .
Le stade suivant du développement du projet est la transformation d’autobus
roulant au gaz naturel (notamment à Dunkerque) en remplaçant ce
gaz par un mélange hydrogène-gaz naturel(8) . A suivre.
6) la loi :
Depuis le 1er janvier 2006 les agriculteurs peuvent utiliser l’huile végétale
brute pour leurs besoins professionnels. Cette possibilité a été
étendue aux marins pêcheurs le 1er janvier 2007. Ces huiles végétales
pures sont également autorisées dans les véhicules des
collectivités locales (hors transport de passagers).
7) et demain ?
De plus en plus d’autorités du monde scientifico-technique confirment
l’analyse développée dans les paragraphes 1à 5 ci-dessus
+ 1ère conséquence : la Commission Européenne
vient (juillet 2007) de décider la suppression des jachères en
Europe à partir de 2008 : en augmentant la surface cultivable de 10 %,
on augmente notre capacité de production d’agrocarburants. Mais
cette décision (regrettable pour la biodiversité) est sans commune
mesure avec les surfaces qu’il faudrait cultiver pour que l’agriculture
fabrique le carburant que l’on consomme actuellement. Au même moment,
dans le cadre du « Grenelle de l’Environnement », France Nature
Environnement(9) demande que 10% de la surface agricole de chaque exploitation
soit dédiée à la biodiversité : haies, bandes enherbées
non traitées, ripisylves, corridors écologiques.
+ 2ème conséquence : on parle actuellement d’une
plante extraordinaire par la quantité de biomasse qu’elle produit
et qui serait intégralement transformée en carburant : ce serait
un agrocarburant dit de 2ème génération. C’est le
Miscanthus (encore appelée « herbe à éléphants
» !). Cette plante produirait 20 tonnes de matière sèche
par hectare qu’il faudrait encore transformer en « carburant ».
Cela se ferait globalement avec une efficacité énergétique
remarquable. Tout ceci relève d’une espérance (les verbes
sont conjugués au conditionnel !!) qui permet de justifier les choix
politiques actuels comme étant une solution d’attente du miracle
de l’herbe à éléphants !!. Par contre, ce qui est
déjà à peu près sûr, c’est que de telles
cultures vont nécessiter beaucoup d’eau. Et donc, dans ce cas,
en plus de l’opposition critique nourriture-carburant (pour l’occupation
des terres), il y aura la concurrence entre la ressource en eau et la production
de carburant !!
8) questions – réponses :
8.1) et la canne à sucre du Brésil ?
Le Brésil possède quelques avantages que n’ont pas les européens
: contrairement au blé et au maïs qui sont des cultures annuelles,
la canne est une plante pérenne (très productive en conditions
tropicales) qui n’impose pas le remise en culture chaque année
et qui offre donc un rendement énergétique supérieur (pas
de labour ni de semailles chaque année). De plus, le prix de la main
d’œuvre y est dérisoire par rapport au nôtre. Le Brésil
peut donc se positionner comme futur exportateur d’agrocarburant (quitte
à raser la forêt tropicale !). Les choix politiques et technologiques
font qu’une grande partie de la population brésilienne est sous
alimentée. Par contre, des millions d’hectares de soja et de «
canne à sucre-carburant » permettent de rapporter ou d’économiser
des devises …
8.2) pourquoi met-on en place la filière alcool de blé
en France si elle n’e’st pas énergétiquement rentable
?
Depuis 1946, l’agriculture française bénéficiait
de mesures économiques de type « socialiste » : garantie
du prix du blé (défini par le gouvernement via le défunt
« Office du Blé »), garantie du prix du lait, du sucre, …
. Avec l’Europe libérale qui se met en place actuellement, ces
garanties tombent les unes après les autres. De plus, pour diverses raisons
l’agriculture française n’est pas compétitive (en
terme de prix de revient) par rapport au niveau mondial. La création
de la filière « alcool de blé » est un cadeau aux
céréaliers pour atténuer le choc de la libéralisation.
De plus, la mise en place de cette filière, qui nécessite des
installations industrielles, permet de centraliser la production de carburant
et donc de continuer à « tenir économiquement» les
consommateurs. A contrario, la promotion de l’huile brute de colza (qui
est d’une efficacité énergétique nettement supérieure)
et qui peut se produire facilement à la ferme est une porte ouverte à
l’autonomie des citoyens. En effet, ceux-ci achèteraient directement
leur carburant à leur voisin cultivateur en même temps que leurs
légumes !!. On mesure là l’opposition à cette filière
par le groupe motoristes-pétroliers-banquiers-politiques.
Pour la filière alcool de betterave, c’est le même paysage
qui se met en place
8.3) pourquoi les américains produisent de l’alcool de
maïs en quantité ?
On a vu au §3, qu’en France, l’efficacité énergétique
de l’alcool de maïs est inférieure à 1. Cela signifie
que pour le fabriquer, il faut plus d’énergie que ce que l’on
produit !!. Il est vraisemblable qu’aux Etats Unis d’Amérique
l’efficacité énergétique du procédé
est à peu près la même. Les américains seraient-ils
tombés sur la tête ?
Non, mais « les Etats-uniens vivent le problème de la sécurisation
de leurs approvisionnements en carburant de manière obsessionnelle. Ils
utilisent le charbon (ou le gaz naturel) comme énergie nécessaire
au processus de fabrication de l’éthanol. L’éthanol
de maïs est un moyen de convertir le charbon en carburant, sans considération
du rendement énergétique, ni de l’effet de serre qui ne
sont pas leur priorité. »(extrait de l’étude de Patrick
Sadones déjà citée)
9) conclusions :
Utiliser l’huile brute (de colza par exemple) dans la ferme où
on cultive la plante est un pas vers l’autonomie et donc la sécurité
alimentaire ( si cela crée un « marché noir », il
y aura des créations d’emploi de mécanicien diéséliste
pour réparer les moteurs ayant brûlé un carburant non contrôlé
…)
A l’évidence, les agrocarburants de 1ère ou 2ème
générations ne pourront remplacer les quantités de pétrole
que nous utilisons actuellement pour nos transports.
Par contre, les agrocarburants permettent aux élus des pays riches de
ne pas aborder de front le problème de l’augmentation des gaz à
effets de serre liée aux transports. Cette promotion politique (amplifiée
par les médias) des agrocarburants, à grande échelle, a
ancré chez le citoyen moyen, que ces nouveaux carburants allaient se
substituer sans problème à l’essence et au diesel.
De fait, avec nos capacités agricoles actuelles, cette substitution n’est
pas possible. Par ailleurs, il est prévisible que la fin du pétrole
« pas cher » (puis la fin du pétrole « tout court »)ne
se fera pas en douceur à cause des intérêts économiques.
Ce comportement actuel des dirigeants des pays riches va retarder la prise de
conscience du problème énergie-transports.
Si, malgré cela, le développement des agrocarburants est maintenu
avec le même objectif, on va mettre en place une concurrence grave entre
pétrole vert et ressource en eau et une concurrence tout aussi grave
entre pétrole vert et nourriture. Il y aura des guerres
Il existe des pistes à explorer rapidement pour
tenter de résoudre le problème des émissions de CO2 et
la fin du pétrole :
+ diminuer fortement nos transports
+ développer la production de biogaz par fermentation anaérobie
+ développer la recherche pour l’utilisation de l’hydrogène
(10)
.
(1) : Le rapport complet est sur le site internet du Réseau
Action Climat France (RAC-F) : www.rac-f.org
ainsi qu’à l’adresse :
www.nord-nature.org/environnement/energie/
Biocarburants_rapportEDEN_07.pdf (taille du fichier : 1,7 Mo)
(2) : voir la « note sur les biocarburants » du RAC-F de Mai 2006
:
http://www.rac-f.org/DocuFixes/fiches_thema/note_RACF_biocarburants.pdf
ou
http://www.nord-nature.org/environnement/energie/note_RACF_biocarburants_2006.pdf
(3) : cité dans l’article du journal « Le Monde », du 14/05/07, écrit par Gaëlle Dupont et qui a pour titre « La bataille des biocarburants »
(4) : voir le site : http://www.lillemetropole.fr/
(5) : voir le site de l’association HESPUL : www.hespul.org
ainsi qu’à l’adresse http://www.nord-nature.org/environnement/energie/Brochure-indicateurs_France.pdf
(6) : d’après Lionel Vilain, conseiller technique
du réseau agriculture de France Nature Environnement. Rapport consultable
à l’adresse :
http://www.nord-nature.org/environnement/energie/Plan_de_dev_bioenergies_FNE.pdf
(7) : www.h2-developpement.fr
(8) : C’est le projet Althytude : http://www.althytude.info/
(9) : Nord Nature est fédérée à France Nature Environnement
(10) : notamment via la plateforme régionale «
Hydrogène, Energie, Environnement et Transports : www.h2et.info
Fédération Nord Nature, 23 rue Gosselet, 59000 LILLE - Tel 03.20.88.49.33 - mail : secretariat@nord-nature.org