Vivier 6 bis.jpg (15987 octets)

Ensemble pour la Nature

Nord Nature et la vie publique

 

 

Une Fédération régionale comme NORD-NATURE est nécessairement impliquée dans la vie publique à plusieurs titres : les médias, la politique et les personnalités politiques, l'économie et, bien sûr aussi, l'Administration.

 

1°/ NORD-NATURE et l'Administration

Les associations se heurtent inévitablement à l'Administration, c'est-à-dire à l'Etat et à ses services car c'est souvent la contestation contre un projet ou une décision qui motive les réactions des populations. Mais une association qui se veut sérieuse, crédible, se doit de proposer des solutions, des alternatives à un projet jugé néfaste ; or pour que de telles solutions soient envisagées, il faut discuter, et/ou participer à des structures de dialogue.

 

Sans doute, NORD-NATURE a démarré ses actions dès le début des années 70 par des oppositions parfois très fortes (voir chapitres précédents). Les soucis environnementaux étaient alors quasi inexistants dans les administrations. Un Ministère de l'environnement n'a été créé qu'en 1971 et il a fallu attendre un certain temps encore avant qu'un Délégué de ce ministère soit nommé pour le Nord Pas-de-Calais. Evidemment dès que celui-ci a été désigné (M. Godchot), NORD-NATURE a pris contact avec lui : c'était le premier vrai contact non conflictuel avec l'Administration. M. Godchot ne venait à Lille que deux jours par semaine et ne disposait que d'un petit bureau sans personnel ; mais NORD-NATURE était souvent là et c'est M. Godchot qui a créé le premier comité de liaison entre Associations et Préfecture... mais sans beaucoup d'efficacité, il faut l'avouer.

 

C'est dans le milieu des années 70 que les contacts avec la Délégation Régionale à l'Environnement (D.R.E.) ont pris de l'ampleur quand a été nommé (1975) le successeur de M. Godchot : Mr Villey. Installé en permanence à Lille, faisant preuve d'un dynamisme efficace, c'est grâce à mes concertations fréquentes avec lui que NORD-NATURE allait pouvoir prendre toute sa place.

 

En effet, en 1975, NORD-NATURE n'était officiellement nulle part, à l’exception du Comité de liaison cité plus haut, mis en place par un Préfet mais ignoré de celui qui avait succédé. Dès 1975, pourtant, je représente NORD-NATURE à l'occasion d'une visite du Ministre Jarrot dans le Nord. Je fournis, au nom de NORD-NATURE, un avis sur le 7ème Plan (voir Bull. NN, 1977, fasc.6) au Conseil économique et social (où NORD-NATURE n'était pas représenté : les associations de défense de la nature l'étaient, par les chasseurs). En 1976, NORD-NATURE est reçue par les Préfets du Nord, du Pas-de-Calais et de police ; c'est aussi en 1975-76 que NORD-NATURE entre en contact direct avec les principaux leaders politiques régionaux et divers services de l'Etat (D.D.A., D.D.E., Service des Mines). A partir de ces contacts, NORD-NATURE pourra, à l'occasion de leur renouvellement, être nommée au Comité économique et social régional, au Comité de Bassin, aux diverses commissions régionales et départementales (sites, urbanisme, hygiène, chasse et faune sauvage, etc...).

 

Avec la D.R.E., devenue plus tard D.R.A.E. (Délégation Régionale à l'Architecture et à l'Environnement), puis DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) les contacts ont été excellents et constants, la concertation et la collaboration fructueuses ; des opérations importantes ont pu être élaborées (ex. Chico Mendès) et cet organisme nous a bien souvent apporté une aide morale et financière utile et appréciée dans nos actions ; il faut ajouter que c'est grâce à elle que nous avons pu obtenir des postes "FONJEP", c'est-à-dire du personnel financièrement pris partiellement en charge par le Ministère.

 

Avec l'Agence de l'Eau, les relations ont été confiantes depuis le début et maintes fois, cet organisme a aidé des réalisations de NORD-NATURE (fasc. Plantes aquatiques, dépliant Lagunage, plaquette Erosion...). Quant aux D.D.A. (devenue D.D.A.F.) et aux D.D.E., elles ont toujours eu avec NORD-NATURE des relations plus ou moins chaotiques, leurs objectifs étant souvent en désaccord avec les nôtres (aménagement rural, routes...) ; avec les D.R.I.R. (devenues D.R.I.R.E.), il s'est plutôt agi d'information réciproque, le dialogue s'établissant au travers de structures officielles concernées par la pollution de l'air et le C.D.H. (Comité Départemental d'Hygiène).

 

C'est en participant aux Commissions officielles que NORD-NATURE a pu faire entendre sa voix, faire connaître ses avis sur les thèmes considérés, mais aussi mieux écouter les opinions des autres, s'instruire souvent, discuter et participer. La Fédération NORD-NATURE a ainsi pris, au fil des ans, une place qui lui permet d'être l'intermédiaire entre les officiels et la population ; une telle position n'est, certes, pas toujours confortable mais elle tente de faire entendre la voix de la sagesse avec l'indispensable pédagogie et l'utile diplomatie.

 

Actuellement, depuis 2000, NORD-NATURE participe à plus d'une centaine de Commissions locales, départementales et régionales (voir à ce sujet la liste parue dans le fascicule "NORD-NATURE", 1999, n° 95, p.11 à 13) ; au niveau national, des membres de la Fédération ont participé, auprès du Ministère de l'Environnement, à diverses Commissions : Conseil national de protection de la Nature (E. Vivier, J.M. Géhu, A. Delelis, J. Malecha), Conseil supérieur des Etablissements classés (E. Vivier), Haut Comité à l'Environnement (E. Vivier). C'est beaucoup... car les militants à la fois compétents et disponibles, et en plus bénévoles, sont en nombre insuffisant, d'autant que de nouvelles Commissions sont toujours en cours de création et que certains membres ont besoin d'être remplacés. La participation tant souhaitée au début devient, au bout de trente ans, une tâche très lourde et sans aucune compensation financière ou presque.

 

Une autre organisation, du type "Gouvernance", dont on commence à parler, devrait peut être améliorer ce problème ; un statut d'élu associatif permettrait aussi la contribution de jeunes actuellement pénalisés par leur activité salariale.

 

2°/ NORD-NATURE et la politique

Il ne s'agit pas là d'examiner les positions de NORD-NATURE en fonction de tendances politiques, la Fédération s'étant sur ce point, parfaitement définie dès le départ comme apolitique, mais seulement de rappeler quelques points des relations, qui sont plutôt des anecdotes, de NORD-NATURE avec des candidats ou des élus.

C'est à l'occasion de la présentation en 1973 d'un stand NORD-NATURE au salon de la Foire internationale de Lille qu'a eu lieu notre premier contact avec le premier Ministre de l'environnement, Monsieur Robert Poujade. Lors de l'inauguration de cette exposition, il est sorti du cortège officiel pour venir bavarder avec nous (Mlle Verdus, notre ex-trésorière, et moi) sur le stand pendant un quart d'heure, négligeant l'impatience visible du Préfet et des hommes politiques de la suite. Une telle marque d'intérêt pour la nature et l'environnement que nous défendions a été pour nous un grand encouragement et une sorte de reconnaissance appréciée par nous... mais peut-être pas par d'autres.

Le second grand moment a été la campagne présidentielle marquée par la candidature de René Dumont en 1974. Tout le monde associatif connaissait René Dumont, son engagement, ses livres ; NORD-NATURE a décidé, en sa qualité de premier candidat écologiste, de le soutenir et le Président de l'époque, Maurice Durchon, m'a chargé de cette tâche. Je m'en suis acquitté, au nom de NORD-NATURE, de deux manières : d'une part en participant à la préparation de la campagne à Paris, sur la péniche qui servait de centre d'information (j'étais à Paris pour des réunions universitaires et de recherche et c'est le soir que je rejoignais sur la péniche) ; d'autre part en participant à la campagne lilloise dont le grand moment a été la visite de René Dumont à Lille avec un défilé dans les rues (que j'étais allé préparer à la Préfecture de Police), une conférence de presse dans une péniche sur la Deûle et surtout, un discours au théâtre Sébastopol. Et c'est là que j'ai eu l'insigne honneur d'ouvrir la séance devant un théâtre archi-bondé où s'entassaient 2 à 3000 personnes, assises et debout. J'ai fait là, au nom de NORD-NATURE, mon premier discours devant une telle assistance : ce que j'ai dit est dans l'esprit d'un article publié par notre premier bulletin (NORD-NATURE, 1974, fasc.1, p.5-14). Après moi, c'est Brice Lalonde, Président à l'époque des Amis de la Terre, qui a pris la parole, et enfin René Dumont.

René Dumont n'a recueilli qu'un petit 3 % des voix des Français mais l'écologie démarrait et allait s'imposer comme souci majeur des populations. NORD-NATURE s'assurait aussi une audience régionale et deux mois plus tard, c'était moi qui étais élu Président de notre Fédération ; deux ans plus tard venait la loi sur la Protection de la Nature qui était votée à l'unanimité des parlementaires.

Un autre épisode important des relations NORD-NATURE et politique, se situe en 1977 à l'occasion des élections municipales ; le détail en est relaté dans l'un de nos fascicules (n°7, 1977) ; je ne vais évoquer brièvement ici que l'action menée à Lille selon les orientations de deux Conseils d'Administration préalables (à Montreuil en 1976 et à Lille en 1977). NORD-NATURE a donc invité, salle du Conservatoire à Lille, les candidats des listes en présence à une grande réunion-débat, commune et publique, qui s'est déroulée le 4 mars 1977 à 20h30. Trois des principales listes étaient présentes avec chacune deux ou trois représentants : une liste "Union de la Gauche" (P. Mauroy, P.S.) , une liste "Majorité Présidentielle" (N. Segard, divers droite) et une liste "Autogestion et écologie" (P. Radanne Amis de la terre et P.S.U.) ; j'ai, au nom de NORD-NATURE, présidé et animé la séance devant une salle comble. Des questions préparées par un groupe de réflexion de NORD-NATURE étaient posées et les candidats y répondaient. Cette séance publique avait été précédée de contacts directs que j'avais eus avec les têtes de liste (Mauroy, Segard, Radanne) et au cours desquels tous avaient promis en cas d'élection, la création d'une maison d'accueil des Associations à Lille (voir Bull. NN, 1990, fasc.61, p.8). Au-delà des déclarations des candidats, c'est cet engagement qui a été suivi avec la réalisation de la Maison de la Nature et de l'Environnement du 23 de la rue Gosselet.

Parmi les autres épisodes à mentionner, il faut citer les rencontres régulières avec un Ministre de l'Equipement et de l'Environnement, M. Michel d'Ornano, en 1979-80, cela était une initiative malheureusement restée unique quoique éminemment positive. M. d'Ornano avait organisé des déjeuners périodiques (tous les deux ou trois mois) au Ministère avec quelques Présidents (ou représentants) de Fédérations régionales ; y participaient aussi une personne de son cabinet et un représentant de la Fédération nationale des Associations de protection de la nature. Ainsi, nous nous retrouvions pendant deux heures, six à huit personnes autour de la table, à discuter, sans ordre du jour, de problèmes d'environnement, nationaux ou locaux, en toute liberté. J'ai pu ainsi présenter quelques-uns des problèmes du Nord Pas-de-Calais (dont l'Enduro du Touquet) et des liens utiles ont pu s'établir avec le Ministère. C'est en partie ainsi qu'a pu être conclu l'engagement pour la réalisation du montage audiovisuel sur l'environnement (voir plus loin, chapitre "Action sensibilisation").

Des contacts ont eu lieu avec d'autres ministres dont Michel Crépeau, Huguette Bouchardeau, mais de façon occasionnelle. Par contre avec le Ministre Brice Lalonde (que je connaissais depuis l'épisode René Dumont cité plus haut), les relations ont été plus suivies ; c'est ainsi que j'ai pu susciter une réunion à Paris entre Brice Lalonde et le P.D.G. (Mr Bonhomme) de l'usine VALORGA de méthanisation qui venait de s'installer à Amiens, en vue de l'inauguration de cette usine ; j'avais connu M. Bonhomme à l'occasion de la visite du prototype de méthanisation de déchets ménagers à Grenoble (voir plus haut le chapitre relatif au Tumulus de Deulémont) et notre réunion à trois au ministère a effectivement débouché sur l'inauguration envisagée (voir Bull. NN, 1988, fasc.52) le 8 octobre 1988.

NORD-NATURE était là en tête pour la promotion de la technique la plus efficace, mais il faut constater malheureusement que, douze ans après, nos responsables locaux en sont restés aux décharges et incinérateurs. NORD-NATURE continue donc l'information.

Que dire d'autre quant aux relations de NORD-NATURE avec les personnalités politiques ? De bons contacts ont toujours existé avec les conseils régionaux successifs Nord Pas-de-Calais. (M. Noël Joséphe, Mme Marie-Christine Blandin et M. Michel Delebarre, et leurs collaborateurs) et la Région a toujours, depuis le premier contrat de plan qui a suivi la régionalisation de 1982, aidé la Fédération dans ses actions.

Quant à la position même de la Fédération par rapport à la politique en général, elle n'a pas changé : NORD-NATURE est restée résolument apolitique, même vis-à-vis des mouvements divers d'écologie politique. NORD-NATURE milite pour une politique écologique qui a d'ailleurs été exposée, sur une rédaction initiale que j'avais proposée au Conseil d'Administration, dans un bulletin spécial intitulé "Manifeste écologique", publié en 1977 (fasc.99) et qui, pour l'essentiel, reste toujours valable et a précédé toutes les positions écologiques politiques émises depuis lors par divers groupes.

Les positions de NORD-NATURE sur ces divers points ont été maintes fois rappelées dans nos bulletins, tant à l'occasion d'éditoriaux que d'articles spécialisés. Nos prises de position à l'occasion des diverses élections (législatives ou régionales ou municipales) l'ont régulièrement prouvé et cette indépendance qui est un garant de notre objectivité, nous permet de pouvoir agir avec, ou contre ou hors toutes les tendances politiques.

3°/ NORD-NATURE et l'Économie

L'écologie n’étant pas seulement la défense des petites fleurs ou des oiseaux, comme l'ont souvent dit avec mépris certains détracteurs, NORD-NATURE avait, d'emblée, affiché ses soucis pour un environnement global, y compris dans ses aspects socio-économiques (dont l'écologie urbaine), et démographiques ; l'aspect économique était déjà au cœur de la lutte contre le barrage de la Canche (voir plus haut) et au cœur de presque tous les problèmes car écologie et économie ne sont pas opposées ; ces deux notions sont au contraire, intimement liées et toute atteinte à l'une atteint l'autre à plus ou moins longue échéance et/ou à plus ou moins longue distance. Mais cette relation espace-temps n'est pas facile à comprendre pour beaucoup !

Nos conceptions socio-économiques ont été exposées dans de nombreux articles de notre bulletin, mais ce que je voudrais exposer ici, ce sont les prises de position de la Fédération et les actions entreprises dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie, de l'énergie, des déchets et de l'écologie urbaine.

L'agriculture a déjà été évoquée au chapitre "Aménagement rural" et les principales options ont été relatées dans les fascicules spéciaux dont le dernier "Biodiversité et Aménagement rural" (1998) ; ce sont :

- Sauvegarde des sols, conservation des haies, utilisation des amendements organiques naturels et réduction des intrants chimiques.

- Retour à une agriculture naturelle et abandon des cultures de type industriel et productiviste

- Abandon des élevages industriels et en batterie pour tous les animaux domestiques (volailles, bovins, porcins...!)

- Promotion et appui à l'agrobiologie

- Valorisation des déchets et effluents de l'activité agricole (fumiers, lisiers, déchets végétaux et animaux).

Pour toutes ces options, NORD-NATURE a exercé une pression permanente auprès des pouvoirs publics (Préfectures, Agence de l'Eau, D.D.A.F. et D.R.A.F., Organisations agricoles, Chambres d'Agriculture et Syndicats) et du public. L'érosion, en particulier, a fait l'objet d'une action importante (plaquette "Erosion", publiée en liaison avec l'Agence de l'Eau ; études régionales).

Pour l'industrie, NORD-NATURE a, dès le début (1970-1971) souligné l'importance d'un développement raisonnable (voir le chapitre "Naissance de NORD-NATURE"), équilibré avec les ressources naturelles ; la Fédération NORD-NATURE a, à ce sujet, toujours exprimé ses craintes sur les dangers d'une surindustrialisation de la région et ceux qu’engendre une monoactivité, dangers autant sociaux qu'environnementaux. Les problèmes de pollutions multiples, les problèmes de friches, ont aussi toujours mobilisé l'attention des associations et diverses actions ont été menées pour y remédier (voir les chapitres antérieurs).

Les problèmes relatifs à l'énergie ont fait l'objet de multiples réflexions et d'actions de NORD-NATURE. Depuis la première crise pétrolière de 1972, NORD-NATURE n'a cessé d'alerter sur la nécessité de diversifier les sources énergétiques, et d'utiliser au mieux les énergies renouvelables. Les risques liés au nucléaire ont été largement développés (Bulletin spécial "Energie nucléaire", par St. Deblock, 1976) et un fascicule "Spécial Energie" a été édité dès 1980 (fasc.19 par J. Istas). NORD-NATURE a également, sur ce sujet, développé la promotion du solaire, de l'éolien, de la méthanisation, où des possibilités immenses restent à développer sur cette région ; la petite hydroélectricité, bien conçue, n'est pas négligeable et NORD-NATURE en a développé quelques exemples.

C'est dans le domaine des déchets que l'action de NORD-NATURE a été la plus active, car il s'agit d'un problème énorme lié à la fois à la densité de population de la région et à ses activités industrielles.

Le cas du Tumulus de Deulémont a été relaté plus haut, mais les décharges sauvages, les décharges municipales dans les zones sensibles (zones humides en particulier) ont fait l'objet de nombreuses interventions. Heureusement la législation est venue, après bien des récriminations et devant les risques graves, en particulier pour les eaux (superficielles et de nappes), mettre un peu de réglementation dans ce problème. Mais les décharges ne peuvent constituer une solution, c'est pourquoi très tôt, NORD-NATURE a proposé des alternatives.

Le recyclage du papier et du verre a fait l'objet d'actions novatrices dès les années 70 ; NORD-NATURE a, en particulier, aidé à la promotion du papier recyclé en collaboration avec le premier magasin et la première imprimerie du Nord Pas-de-Calais (D. Fillebeen, Imprimerie Véré à Lille) diffusant le papier recyclé dans un petit local du boulevard Victor Hugo (dès 1977, le Bulletin NORD-NATURE était imprimé sur papier recyclé par l'Imprimerie Véré). Dès 1977 aussi, dans son "Manifeste écologique" (fasc.9) NORD-NATURE appelait au ramassage sélectif des ordures ménagères, au tri et au recyclage des déchets. Dès 1979, NORD-NATURE appelait au recyclage du verre (Bull. NN, 1979, fasc.14).

Mais, au-delà du problème des décharges et de la promotion du tri, NORD-NATURE a lancé la promotion de solutions réalistes de traitements propres et économiquement intéressants, comme le compostage et la méthanisation (voir les articles consacrés à ces problèmes dans nos bulletins, cf REFERENCES).

En cette fin de XX° siècle, et depuis la fermeture de celle de Menneville (à côté de Desvres, Pas-de-Calais), se pose avec acuité le problème des décharges de classe 1. Chaque région étant responsable des déchets qu'elle produit, une solution – difficile - devra pourtant être trouvée.

NORD-NATURE participe, depuis quelques années, aux Commissions officielles qui s'occupent des déchets, en particulier le PREDIS (M. Wgeux) pour les déchets industriels spéciaux et mène, depuis de longues années, une action de mise en garde à l'encontre des incinérateurs, polluants et coûteux, mais qui ont, malheureusement, la faveur des élus locaux.

L'écologie urbaine n'est, bien sûr, pas restée en dehors des soucis de NORD-NATURE. Plusieurs aspects en ont été évoqués dans nos interventions, arbres et espaces verts en ville, circulation et transports collectifs, urbanisation et population, activités ; NORD-NATURE s'est efforcée, chaque fois, d'appliquer à l'écologie urbaine, les principes de l'écologie scientifique de diversité et d'équilibre, autant économique que sociale, dans une qualité des milieux et des relations.

La défense des espaces verts urbains et périurbains a mobilisé plusieurs fois les responsables et militants : citons la défense (réussie) des tilleuls de la Place de la République à Lille où une grande manifestation avait été organisée (avec l'Association du Vieux-Lille, la Confédération féminine civique et sociale de Lille, les Amis de la Terre de Lille), le bois de la Deûle et de la Citadelle, les marais de Santes, le Bois de Phalempin, les marais de la Marque, etc...

Mais en même temps, NORD-NATURE s'élevait contre la construction des barres et autres tours de logements sociaux complètement asociaux dans leur conception et leur réalisation. J'ai même fait à ce sujet une intervention au nom de NORD-NATURE au premier Colloque sur l'Ecologie urbaine organisé à Metz par l'Institut Européen d'Ecologie en 1978 (voir bibliographie) auquel participaient des sommités de l'époque sur les questions écologiques (P. Duvigneaud, M. Goldsmith, V. Labeyrie, J.C. Lefeuvre, Ph. St Marc, J.M. Pelt) ainsi que des représentants de la F.F.S.P.N. (actuellement F.N.E.) (C. Garnier, G. Ricou) et... une représentante de la Municipalité lilloise (D. Cacheux)... qui défendait les H.L.M. et leur réhabilitation... H.L.M. qu'il a fallu raser quelques années plus tard, comme l'avait prédit NORD-NATURE.

Un fascicule spécial "La Nature en ville" a été publié en 1994 (fasc.75, par Eric Boucart) à destination des décideurs et usagers du milieu urbain.

NORD-NATURE est souvent intervenue au sujet des Plans d'Occupation des Sols (P.O.S.) en particulier pour des agglomérations du littoral (respect de la loi "littoral"), dans les enquêtes publiques mais aussi en Recours auprès du Tribunal administratif (Le Touquet, Hardelot...). NORD-NATURE s'est toujours opposée au "zoning", c'est-à-dire aux quartiers à monoactivités (zones dortoirs, zones artisanales, zones industrielles...) car la diversité est un facteur essentiel de l'écosystème urbain comme des écosystèmes naturels.

La démographie elle-aussi a été un souci constant de NORD-NATURE. En effet, la région du Nord Pas-de-Calais a une très forte densité de population, ce qui entraîne une trop forte consommation d'espaces (pour l'habitat et pour la circulation), une trop forte consommation d'eau évidemment (alors que nos ressources sont à la limite), une trop forte production de nuisances et de déchets. D'où un déséquilibre permanent entre nature et besoins humains.

NORD-NATURE a maintes fois attiré l'attention des responsables politiques et socio-économiques (dont le C.E.S.R.) sur ces aspects, car nous sommes convaincus que les problèmes sociaux et de marginalisation d'une partie, de plus en plus importante de la population, sont en liaison directe avec ce facteur... mais le mythe de la croissance, que nous combattons, continue d'être mis en avant.

La consommation, ou plus exactement l'alimentation, a fait l'objet de nombreuses interventions : pollution de l'eau d'alimentation par les nitrates, pollution des aliments par les métaux lourds, par la dioxine, etc... NORD-NATURE est intervenue auprès de toutes les instances officielles (Préfets, Agence de l'Eau, D.D.A.S.S., D.D.A.F., D.I.R.E.N.,...). Bien entendu, NORD-NATURE n'a cessé de promouvoir l'alimentation biologique et pour cela, l'agriculture biologique, l'élevage bio, et même le jardinage bio.

Mais là encore, le problème est aussi démographique car l’augmentation de la population nécessite l’augmentation de production industrielle. Jusqu'à quand ? jusqu'où ?

Références

 

- Environnement et Ecologie. Les relations avec l'économie, E. Vivier, Bull. NN, 1974, fasc.1, p.5-14

- Productivité marine et écologie. Aspect à l'échelle mondiale et locale, E. Vivier, Bull. NN, 1974, fasc.2, p.11-23

- Editorial : économie et société, E. Vivier, Bull. NN, 1974, fasc.2, p.2-5

- Editorial : avenir, croissance ou crise ? E. Vivier, Bull, NN, 1975, fasc.3, p.2-3

- Le problème énergétique et ses aspects régionaux, E. Vivier, Bull. NN, 1976, fasc.5, p.56-62

- Manifeste écologique, NORD-NATURE (présentation E. Vivier), Bull. NN, spécial, 1977, fasc.9, 31 pages

- Sidérurgie et écologie - Ecologie et béton, E. Vivier, Bull. NN, 1978, fasc.10, p.18

- Ecologie et économie, E. Vivier, Bull. NN, 1978, fasc.11, p.3-4

- Petites stations hydroélectriques de chez nous, E. Vivier, Bull. NN, 1978, fasc.13, p.35

- La lutte contre le gaspillage : le recyclage du verre, C. Herbaut, Bull. NN, 1979, fasc.14, p.33-34

- Economie et environnement : alerte ! énergie ? l'hallali ! E. Vivier, Bull. NN, 1979, fasc.14, p.35-39

- Bio conversion et énergie solaire, M. Bodard, Bull. NN, 1979, fasc.16, p.3-11

- Spécial énergie, J. Istas, Bull. NN, Spécial, 1980, fasc.19, 50 p.

- Le Nord et nos élus... à propos de socio-économie, E. Vivier, Bull. NN, 1980, fasc.21, p.26-27

- Nucléaire, énergie et politique, E. Vivier, Bull. NN, 1981, fasc.25, p.28-31

- Défense de l'environnement et défense de l'homme (éditorial), E. Vivier, Bull. NN, 1982, fasc.26, p.2-3

- Les résidus urbains : collecte, destruction, recyclage, G. Sénécaut, Bull. NN, 1984, fasc.36, p.33-38 ; Bull. NN, 1984, fasc.37, p.14-19

- La femme et la démographie, J. Istas, Bull. NN, 1985, fasc.41, p.42-48 ; Bull. NN, 1986, fasc.44, p.6-9

- Ecologie et économie ou les économistes rejoignent les écologistes, E. Vivier, Bull. NN, 1986, fasc.43, p.7-11

- Déprise agricole... désertification ou revitalisation... Le sens des mots et des problèmes, E. Vivier, Bull. NN, 1987, fasc.49, p.1-2

-Agriculture et environnement face à la déprise agricole... quelques solutions, A. Delelis, Bull. NN, 1988, fasc.51, p.5-9

- La leçon du charbon, E. Vivier, Bull. NN, 1991, fasc.62, p.1

- Actualités économico-écologiques, E. Vivier, Bull. NN, 1992, fasc.66, p.12-13

- "Autoroutes, ,ça suffit". La manifestation d'Arras : une réussite, J. Istas, Bull. NN, 1993, fasc.70, p.11-15

- Economie, croissance et catastrophe, E. Vivier, Bull. NN, 1993, fasc.71, p.5-6

- La pêche en mer et la ressource naturelle, E. Vivier, Bull. NN, 1994, fasc.77, p.34-35

- Economie et écologie, E. Vivier, Bull. NN, 1995, fasc.79, p.3-5

- Et toujours nos déchets, NORD-NATURE, Bull. NN, 1995, fasc.81, p.24-28

- Aspects oubliés du développement durable, E. Vivier, Bull. NN, 1996, fasc.84, p.3-9 ; Bull. NN, 1996, fasc.85, p.3-7

- Le biogaz, une solution d'avenir, E. Vivier, Bull. NN, 1996, fasc.85, p.35-41

- Les énergies renouvelables... c'est parti, E. Vivier, Bull. NN, 1997, fasc.86, p.37-39

- Le S.A.G.E. à la base d'une nouvelle entité territoriale, E. Vivier, Bull. NN, 1999, fasc.95, p.34-35

- Les farines à la dioxine : un cas à ne pas oublier, E. Vivier, Bull. NN, 1999, fasc.96, p.47-50

 

 

Ecologie urbaine et sociale

- Jusqu'où va se nicher la notion d'environnement ? E. Vivier, Bull. NN (éditorial), 1974, fasc.2, p.2-5

- Motion relative à l'urbanisme et à l'environnement, NORD-NATURE, Bull. NN, 1975, fasc.3, p.12-13

- Ecologie urbaine. Colloque du C.R.I.J. 1978, Centre de Recherche d'Urbanisme, édit. 1979; 172 p.

- Ecologie, surpopulation et liberté, E. Vivier, Bull. NN, 1978, fasc.13, p.2-4

- Rocade Sud et champs captants, E. Vivier, Bull. NN, 1998, fasc.92,p.28-30

 

 

Politique

- Défense de l'environnement et politique (Editorial), E. Vivier, Bull. NN, 1977, fasc.6, p.2-3

- Editorial : Ecologie et politique, E. Vivier, Bull. NN, 1977, fasc.7, p.2-3

-NORD-NATURE et les élections municipales de 1977, E. Vivier, Bull. NN, 1977, fasc.7, p.4-27

- A propos des élections législatives. La rédaction, Bull. NN, 1978, fasc.10, p.22-27

- NORD-NATURE et les élections présidentielles. Le Bureau, Bull. NN, 1981, fasc.23, p.10-14

- A quoi sert la Fédération NORD-NATURE ? E. Vivier, Bull. NN, 1985, fasc.39, p.3-12

- Questions au Ministre Brice Lalonde, NORD-NATURE, Bull. NN, 1988, fasc.53, p.22-23

- Municipales et environnement, NORD-NATURE, Bull. NN, 1988, fasc.53, p.25-26

- Parlement européen (session 1990-91) (extrait du Procès-verbal), E. Vinchi, Bull. NN, 1990, fasc.59, p.21-22

- Rencontre avec Madame le Ministre de l'environnement, NORD-NATURE, Bull. NN, 1995, fasc.79, p.9

- Nature 2000 : le blocage, J. Istas et S. Charloux, Bull. NN, 1996, fasc.84, p.10-11

- Questions... à un élu C.P.N.T., A. Leycoute., Bull. NN, 1998, fasc.92, p.11

  

Urbanisme, démographie, consommation

- Vision insolite du Nord/Pas-de-Calais au travers des statistiques, E. Vivier, Bull. NN, 1988, fasc.51, p.13-14 et 23

- A propos de jardinage biologique, le compost : comment le faire, l'utiliser et le comprendre, E. Vivier, Bull. NN, 1988, fasc.53, p.8-11

- Annulation d'un permis de construire sur le littoral du Touquet, E. Vivier, Bull. NN, 1988, fasc.53, p.27

- A propos d'Ecologie urbaine : la démolition des biscottes à Lille, NORD-NATURE, Bull. NN,.1989, fasc.54, p.31

- Les impacts oubliés de l'aménagement du territoire avec leurs conséquences sur l'évolution des campagnes et des villes, E. Vivier, Bull. NN, 1991, fasc.63, p.9

- Les citadins et les loisirs de nature, M. Dewailly, Bull. NN, 1991, fasc.63, p.26-27

- Pour un développement durable, E. Vivier, Bull. NN, 1992, fasc.66, p.34-35

- La nature en ville, E. Boucart, Bull. NN, Hors série, 1994, fasc., 44 p.

- Parc de la Deûle ? E. Vivier, Bull. NN, 1994, fasc.77, p.10-11

- La bombe démographique est amorcée, E. Vivier, Bull. NN, 1994, fasc.77, p.47

- Parc de la Deûle. Les projets de bassins d'épuration des eaux, E. Vivier, Bull. NN, 1995, fasc.78, p.40-4

 

4°/ NORD-NATURE et les médias

Il est évident que les médias, journaux, radios et télévisions, jouent un rôle capital dans l'information et la sensibilisation du public. Les relations de la Fédération NORD-NATURE avec les médias ont varié, avec des hauts et des bas, au cours des trente années passées... car les médias sont libres de leurs relations : ils ignorent les Associations ou font appel à elles selon les événements. Pour les intéresser il faut être DANS l'événement, pas avant, pas après, pas à côté. Ce n'est pas toujours facile quand on est association. Or, dans la défense de la nature et de l'environnement, il est important, capital même, de pouvoir passer par le relais médiatique ; NORD-NATURE a pu en bénéficier en plusieurs occasions et ce sont celles-là que je vais citer.

C'est notre lutte contre le projet du barrage du Touquet (voir chapitre consacré à ce sujet) qui a d'abord intéressé la presse locale (réunions de Montreuil et d'Etaples), puis régionale ; alors la radio régionale a suivi ; à cela s'est ajoutée la campagne pour les élections présidentielles de René Dumont avec la participation de NORD-NATURE qui avait été remarquablement couverte par les médias. Puis est venue la "bataille de Bouvines" ; en effet NORD-NATURE s'est opposée à l'installation d'une ligne haute tension d'E.D.F. au travers de la campagne à Bouvines (sud est de Lille) où avait eu lieu en 1914 la célèbre bataille ; les médias régionaux ont suivi.

En 1974, après la fameuse première crise du pétrole, le journal Nord-Eclair a offert ses colonnes à NORD-NATURE ; j'ai donc rédigé et signé, en février, un très long article "Crise de l'énergie et environnement" qui a été publié intégralement sur six numéros successifs.

NORD-NATURE devenait connue au niveau régional.

Puis, en 1975, après les quatre premières années de lutte, est venue l'explosion médiatique nationale. C'est d'abord l'enregistrement d'une émission pour "La France défigurée" (Antenne 2)... qui ne passera pas... mais c'est surtout l'enregistrement et la diffusion le 3 septembre 1975 sur FR3 national d'une émission sur le Nord, avec les principaux responsables de NORD-NATURE (MM. Vivier, Géhu, Méreau), pendant cinquante minutes... que toute la France peut voir.

Alors, NORD-NATURE voit arriver le journaliste du "Monde", Marc Ambroise-Rendu en avril 1976 ; puis "l'Express" sur les sujets de la Canche et du Nord.

Le 13 mai 1977, une autre importante émission de télévision de trente cinq minutes était enregistrée et diffusée sur FR3 régional (avec MM. Vivier, Fachon et Tirmont) sur les problèmes : Canche, littoral, haies, pollutions...

Les relations NORD-NATURE / médias étaient établies et se sont maintenues occasionnellement en fonction des événements, par des interviews aux journaux et aux radios locales, voire nationales, à la télévision régionale aussi grâce à de bonnes relations avec des journalistes de Nord-Eclair, La Voix du Nord, Fréquence Nord et FR3. Mais jusqu'à la fin des années 80, il n'y a plus eu de grandes émissions télé spécialement consacrées à nos actions, seulement des interventions ponctuelles sur des sujets d'actualité (lagunage, chasse, pays minier...) Cependant deux prestations importantes sont à signaler : d'une part, l'enregistrement en 1986 pour une chaîne anglaise d'une émission télévisée de vingt cinq minutes à Gravelines, sur les problèmes de l'énergie nucléaire par moi-même, comme Président de NORD-NATURE (diffusée en anglais en Grande-Bretagne) et, d'autre part, un débat de cinquante cinq minutes sur Fréquence-Nord entre moi-même comme Président de NORD-NATURE et Léonce Desprez, le Maire du Touquet, le 7 novembre 1987 (ce débat a été rapporté dans un Bulletin de NORD-NATURE, 1988, fasc.50).

De nouveau, à partir de 1990, les relations NORD-NATURE / médias s'intensifient, essentiellement à la suite de deux événements :

- un spectacle avec débat public au Palais du Nouveau Siècle, en partenariat avec l'équipe Cousteau où je représentais NORD-NATURE, organisé par l'Ecole Supérieure de Commerce, animé par le journaliste Alain Denvers ; ce débat devant 2000 personnes fut un succès qui attira l'attention des médias sur NORD-NATURE.

- le lancement de l'opération Chico Mendès par NORD-NATURE, également au Palais du Nouveau Siècle, en présence des plus hautes personnalités et aussi devant 2000 personnes.

1990 est justement l'année où FR3 lance une série d'émissions mensuelles intitulées "Atmosphères" : NORD-NATURE y est régulièrement invitée et intervient sur divers sujets environnementaux ; certaines prestations sont particulièrement remarquées dont l'une sur la pollution de l'Aa (voir Bulletin NN, 1990, fasc.61). En 1991, NORD-NATURE, devant le succès de cette émission et grâce à une subvention spéciale du ministère, en devient co-producteur jusqu'en juin 1992, avec le journal NORD-ECLAIR (journaliste Pascal Percq) ; cette émission de trente minutes a donc permis, outre la présentation sur l'écran de NORD-NATURE au générique de l'émission, des interventions de plusieurs responsables de la Fédération (E. Vivier, J. Istas, A. Delelis, R. Trouvilliez...) sur les questions d'environnement régional.

C'est donc, en ces années 90-91 et 92, un grand succès médiatique pour NORD-NATURE avec, en apogée, l'émission de FR3 "Gens du NORD et de PICARDIE" consacrée, pendant une heure, au Président de NORD-NATURE, animée par le journaliste Jean-Claude Branquart et diffusée fin juin 1990. C'était là un honneur pour NORD-NATURE dont le Président se retrouvait parmi les dix personnalités sélectionnées (dont Maurice Schuman, homme de Radio-Londres, député, Ministre...). Après ces années 90, les relations NORD-NATURE / médias sont devenues plus discrètes et traditionnelles et se sont limitées aux interviews (journaux, radio, télévision) sur des sujets d'actualités (déchets, chasse, infrastructures,...) ; les manifestations associatives contre la chasse sur les réserves naturelles ont à nouveau rameuté les médias ces dernières années et la presse a répercuté, parfois avec vigueur, certaines de nos protestations, en particulier pour les pollutions (métaux lourds autour de Métaleurop, dioxine, ...). L'annulation du Schéma Directeur de Lille sur recours de NORD-NATURE (R. Biermant) au Tribunal Administratif en 2000, a de nouveau alerté les médias et plusieurs radios (FR3, TF1 et A2), les journaux régionaux et nationaux dont le Monde.

Dans la mesure où l'on est bien conscient, au niveau associatif, que les médias ne peuvent être un tremplin pour la diffusion de nos idées, que les médias sont libres, qu'ils ne sont pas plus à notre service que nous au leur, mais peuvent réagir à un événement, à nous de savoir faire le nécessaire pour la communication.

Sommaire

flèche.gif (1041 octets)

Vite . . . la suite

 

 

Fédération Nord Nature, 23 rue Gosselet, 59000 LILLE - Tel 03.20.88.49.33 -  Fax 03.20.97.73.81 - mail : webmaster@nord-nature.org